Les situationnistes contre l’urbanisme 

[...] « A travers l’urbanisme, l’Etat façonne l’espace public. La circulation en voiture et le confort chez soi deviennent les deux objectifs imposés. L’habitat se transforme progressivement en « cimetières de béton armé où de grandes masses s’ennuient à mort ». L’urbanisme impose la circulation et renforce la séparation entre les individus. L’isolement se renforce au détriment des possibilités de rencontres. » [...] [...] «La dérive psychogéographique considère la ville comme un espace public à reconquérir. Le passage à l’acte doit favoriser une ouverture contre la ségrégation urbaine. « La dérive est une technique de passages rapides par des "environnements" différents », résume Guy Debord. » [...]